Séjour où des corps vont cherchant chacun son animal de foire. Assez tonitruant pour permettre de briller en vain. Assez restreint pour que toute musique soit vaine. C'est l'intérieur d'un dresseur farfelu ayant cinquante mètres de pourtour et seize de haut pour la gueule du lion. Tente. Son équilibriste. Son campement. Sa famille Zavatta comme si les quelques quatre-vingt mille centimètres carrés de la planche à clous totale émettaient chacun sa féérie. L'homme-canon qui l'agite. Il s'étire de loin en loin tel un clown sur sa fin. Tous s'élancent alors. Leur acrobate va peut-être finir. Au bout de quelques secondes tout époustoufle.
Bidouille (Nordmann)
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